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De la guerre de 1914/1918 à l’alambic



Jules Hippolyte GRELIER est l’un des noms que l’on trouve sur le monument aux morts de la commune.

Il naquit dans le Doubs à BONAL le 25 janvier 1869.

Un parcours professionnel le conduit au cœur de la cité lyonnaise où il exercera le métier de comptable, négociant liquoriste.

C’est donc en sillonnant les villes et les campagnes, qu’il fit une halte à SENNECEY le grand. Ses affaires commerciales l’amènent à traiter avec les établissements LAFARGE, fabricant de  liqueurs et marchand de vins et spiritueux. C’est là qu’il fit connaissance de Jean Louis THISY, distillateur ambulant, entrepreneur de battage, rue des fontaines à Laives.

De la rencontre avec la fille du liquoriste Marie THISY, suivit un mariage le 12 octobre 1895.

C’est ainsi que s’installa à LYON, puis à LAIVES, celui qui, du statut de réserviste gradé, reprit le chemin des armées françaises dès le 2 août 1914 à la suite de « l’ordre de mobilisation générale ». Près de MAUREPAS dans la SOMME, il fut tué à l’ennemi le 14

septembre 1916.



Portrait du capitaine Jules Hippolyte GRELIER



Initiales JLT gravées dans un encadrement de porte de sa maison


Jean Louis THISY était issu d’une famille de distillateurs, il habitat rue Moisson. L’entreprise THISY fonctionna à Laives et dans les environs jusqu’en 1914, année de son décès.

Souvent accompagné dans ses activités par Louis GOIN, Jean Louis THISY installait ses machines, chaudière et cuves, au bord du Rompereau dans la rue des fontaines près de la ferme de Louis JACOB, ou près d’une source d’eau (pompe, lavoir, fontaine…).





La maison LAFARGE liquoriste à SENNECEY prit la succession de l’entreprise et en confia le fonctionnement et la gestion à Louis GOIN.

Ce dernier exerça longtemps encore ses fonctions « d’homme de confiance ». 

Plus tard les distillateurs établirent leur emplacement sur la place du Pâquier.

Depuis Napoléon 1er, il suffisait d’être propriétaire de vignes ou d’arbres fruitiers pour devenir « bouilleur de cru ».

Cependant, depuis quelques décennies, les privilèges des bouilleurs de cru s’éteignent avec leurs propriétaires, et les bonbonnes de gnôle ont disparu !!!





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