En 1690, une petite chapelle portant le nom de Saint GEORGES, était localisée
à quelques pas de l’emplacement de l’actuelle chapelle de Saint BONNET.
D’anciens vestiges de construction, retrouvés sur le site, comme le plan
cadastral de 1790 témoigneraient de la présence d’un château démoli et de sa
chapelle, appelée Saint Georges.
Pourquoi cette chapelle a changé de dénomination ?
A ce jour, nous n’avons pas d’explication.
"Saint BONET, évêque auvergnat était le patron des « magnins ». Le rétameur ambulant ainsi dénommé en Auvergne, Dauphiné et Bourgogne, allait de villages en villages pour réparer les objets en étain, fer blanc, terre cuite ou porcelaine.
Le « Magnien » et son chemin sont situés près du colombier. En ce lieu, nos anciens se souviennent d’une glaise particulière servant aux usages domestiques et agricoles" Extrait de la Tibériade 1690.
Au 19ème siècle, la mémoire populaire orale disait que c’était un échevin du village nommé Boyaux qui fit construire la chapelle.
· En 1787, le 26 décembre, la cloche fut bénie par le curé Charles (Les parrain et marraine étaient respectivement, Lazare TAUPENOT, et Marie BERTHIER épouse MONNOT). Claude Ducrot y a dit sa première messe en présence de François DARIER Vicaire.
· Des réparations importantes furent conduites à l’initiative du curé POIROT avec le concours des tailleurs de pierre en 1856.
Après que l’évêque Frédérique-Gabriel-Marie-François De MARGUERYE ait authentifié les reliques du Saint le 17 octobre 1855, elles furent enchâssées au sein de l’autel en bois.
Cinq prêtres conduisirent la procession et la messe solennelle qui eut lieu le 15 janvier, jour de la fête du Saint patron.
· Le 8 mars 1875 l’édifice s’effondra, les reliques ont alors disparu.
En 1876, Monsieur de La ROCHETTE, alors maire lança avec l’abbé MENEAULT une souscription pour une nouvelle reconstruction.
245 habitants, dont l’instituteur et le secrétaire de mairie donneront monnaies, pierres et journées de travail pour réaliser ce projet.
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