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Les Abreuvoirs Pavés du Village

Dernière mise à jour : 7 sept. 2019

Dès 1824, le conseil municipal décidait la création des deux grands lavoirs de la commune et dès 1828 les auges en bois alimentées par la source de la fontaine murée, étaient remplacées par des éléments de pierre, il fallut attendre le 13 août 1911 pour voir aboutir les multiples et anciennes revendications des propriétaires, fermiers et cultivateurs pour obtenir la construction des trois abreuvoirs pavés à LAIVES.

Suivant les règles d’usage, qui font appel à un homme de l’art, Mr MONOT Maire et l’ensemble du conseil municipal, désignèrent Monsieur BLANC architecte à TOURNUS pour établir les plans.

La règle générale s’établit ainsi :

« Si l’abreuvoir est construit dans le lit d’un ruisseau, le projet doit être établi avec des limites, une pente douce, un abord facile, une descente pavée et un fond renforcé ».

« La police municipale doit veiller à ce que les lieux restent propres, qu’ils n’accueillent ni le linge à laver, ni les animaux malades ». Parfois même, elle réglemente le nombre des animaux qui peuvent y accéder.

Principalement destiné aux chevaux et mulets de retour de leur labeur dans les champs, les bois ou les vignes, il peut aussi accueillir d’autres animaux de ferme.

Une première délibération donna au maire le Sieur MONOT, le pouvoir de négocier pour une somme de 3 000francs, mais un devis de 4021,00 francs obligera la municipalité à revoir le budget alloué. Après l’examen des plans et des devis, et compte tenu de l’utilité de la construction des abreuvoirs dans les 3 quartiers de Laives, le projet fut accepté.

Un entrepreneur de Sennecey le grand, dénommé

« GIRON » fut désigné. C’est Mr Jean Louis FERREY,

maire nouvellement élu qui règlera les décomptes des

travaux.

Ainsi, dans les quartiers de Laives, de la Saugerée, et de Sermaisey, les abreuvoirs contigus au Rompereau et à la Roye de la Puge firent leur apparition.

Depuis, leur fonction initiale est tombée en désuétude.

Celui de la rue des fontaines est sans doute le plus connu. Aussi dénommé le pédiluve,

il accueillait les équidés pour un moment de détente et de rafraîchissement avant le retour à l’écurie.

Celui de la Saugerée, se présente sous une forme différente, les pavésenveloppent complètement le lit du ruisseau, donnant un accès des animaux se faisait

sur une plus grande longueur. Devenu inutile, le cresson sauvage a colonisé son environnement.

Un lavoir avec de jolies pierres obliques usées par coups de battoirs le précède.

Ce dernier a perdu sa toiture en 1971 et la charpente a été vendue, mais il garde son

charme et ses mystères.

Quant à l’abreuvoir de Sermaisey, il était situé à l’arrière du lavoir. Une source peu abondante l’a asséché, un entretien permanent pour une inutilité constatée a conduit les autorités locales au remblaiement de l’espace.

Il ne reste maintenant que les pierres du mur visibles en été lorsque l’herbe a jauni !

Article rédigé par D. Revillet

Sources : registre des délibérations communales (1907/1927)

Lois usuelles H. F RIVIERE

Le « secrétaire de mairie » J. DUBARRY (1906)

Larousse universel T.1 (1922)

Archives municipales





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